Andrée Christensen
Auteure et artiste

Andrée Christensen

Portrait Andrée Christensen

Biographie 

Née à Vanier en Ontario (Canada), Andrée Christensen est poète, romancière et traductrice. Elle a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages en poésie, roman, récit et traduction littéraire, qui ont été récompensés d’une trentaine de prix et de distinctions.

 

Des compositeurs se sont inspirés de ses poèmes pour créer des œuvres musicales interprétées au Canada et à l’étranger.
Andrée Christensen pratique également les arts visuels, l’ikebana et l’art des jardins. 

 

Elle exercé la profession de professeure de français langue seconde au gouvernement fédéral, puis celle de traductrice et de réviseure au ministère du Patrimoine canadien, où elle était responsable de la qualité du français du Musée virtuel du Canada.

La poésie, art pluriel

Arts littéraires

Poésie

Les nombreux recueils de l’auteure sont des méditations à la fois poétiques, métaphysiques et spirituelles et trouvent leur inspiration dans la nature, les mythes et les arts. Elle explore avec une audace toujours renouvelée tant les paysages naturels que ceux de l’âme et de l’esprit.

Prose

Même si l’auteure a choisi d’explorer la prose en publiant un récit et trois romans, son écriture et sa thématique ont conservé une dimension fortement poétique car, pour elle, la poésie est une façon de voir le monde, une manière d’être, et ses personnages sont tous porteurs d’une vision du monde hors du commun et une créativité foisonnante d’imagination.

Livres d'artistes

En tant que créatrice multidisciplinaire, Andrée Christensen s’est toujours intéressée à l’art qui unit des mondes complémentaires, établit entre les différents médiums un dialogue en écho. Dans cet esprit, elle a réalisé cinq livres d’artistes à partir de ses recueils de poésie avec des artistes visuels de réputation internationale de l’Ontario et du Québec. Ses récentes publications en poésie sont également accompagnées de ses propres œuvres visuelles.

Arts visuels

Andrée Christensen privilégie les formes d’art qui favorisent l’exploration des rêves et de l’inconscient, et où l’intuition, la spontanéité et le hasard sont bienvenus et même courtisés : collages, techniques mixtes, monotypes. Certaines œuvres photographiques et des collages de l’artiste ont paru dans des revues au Canada et à l’étranger.  Elle présente aussi ses œuvres lors d’expositions solo et de groupe.

Art et jardin

Andrée Christensen exprime également sa sensibilité artistique dans l’aménagement d’un jardin poétique attenant à sa demeure, espace agrémenté de sculptures, de poèmes inscrits sur différents médiums. Le jardin est non seulement une source d’inspiration, mais un moyen d’expression à part entière. Il est espace initiatique où l’auteure rêve, mène ses interrogations poétiques, métaphysiques et spirituelles sur la nature, sa matière et ses métamorphoses.

C’est également dans son jardin qu’elle trouve les matériaux nécessaires à sa pratique de l’ikebana contemporain, art floral qu’elle a étudié pendant neuf ans auprès d’un maître de l’école Sogetsu, fondée au Japon en 1927.

Art et musique

La poésie d’Andrée Christensen a inspiré la création de plusieurs pièces pour chœur à voix mixtes et piano par des compositeurs canadiens. La première mondiale de Cantate brève. Tranquilles épiphanies de Rachel Laurin a eu lieu à Ottawa, le 8 avril 2018 (lien vers l’extrait) ; Mantra de la terre de Tony Dunn et Cigale d’avant-poème de Léon Colibris ont été présentées notamment à Gatineau, à Notre-Dame-de-Paris, à l’église de la Madeleine, à la Cité internationale universitaire de Paris, au Jardin du Luxembourg et dans plusieurs villes d’Allemagne. Les trois œuvres sont sur les paroles d’un extrait de son recueil de poèmes Cigale d’avant-poème (Éditions du Vermillon, 2003).

Tranquilles épiphanies de Rachel Laurin

Prix et distinctions

Au fil des ans, Andrée Christensen a reçu une trentaine de prix et distinctions. Son premier roman Depuis toujours, j’entendais la mer a remporté à lui seul quatre prix littéraires (le Prix du livre d’Ottawa, le Prix LeDroit, le Prix littéraire Émile-Ollivier et le Prix Christine-Dimitriu-Van-Saanen). Pour ce même livre, elle a également été finaliste du prix Trillium, du Prix des lecteurs de Radio-Canada et du prix Découverte du RéSaff (Réseau socio-action des femmes francophones). Pour ses recueils de poésie, elle a obtenu le prix Trillium (2000) et, à plusieurs reprises, le prix de la ville d’Ottawa, le prix Christine-Dimitriu-van-Saanen, le prix LeDroit et le prix de l’Alliance-française d’Ottawa-Hull.